Trois questions sur les politiques américaines actuelles à l'égard de la vaccination

Dans un récent article d’ULaval nouvelles, la professeure Eve Dubé examine les origines et les conséquences possibles des récentes décisions prises aux États-Unis en matière de programmes de vaccination et de santé publique. 

Un récent sondage du Washington Post révèle qu’un parent américain sur six retarde ou refuse la vaccination de ses enfants, la moitié des répondants ressentant de la méfiance envers les autorités de santé publique. La Dre. Ève Dubé lie cette tendance à l’influence de Robert F. Kennedy Jr., nommé secrétaire à la Santé et aux Services sociaux aux États-Unis. Ses positions antivaccins légitiment les doutes et érodent la confiance envers les institutions publiques, amplifiant une hésitation déjà alimentée par la pandémie.  

Au Canada, bien que les taux de vaccination restent stables, une hausse de la méfiance et des éclosions de maladies évitables (comme la rougeole) inquiètent. Dre. Dubé souligne l’importance de distinguer hésitation légitime et radicalisation, tout en insistant sur la nécessité de renforcer la communication scientifique. La vaccination, équilibre entre choix individuel et responsabilité collective, doit être préservée pour éviter un recul de la santé publique des deux côtés de la frontière. 

Ève Dubé
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